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Travail politique

Construire ensemble un lieu de reconnaissance pour les personnes ayant vécu des traumatismes répétés durant l'enfance

Nous invitons les personnes ayant vécu des traumatismes répétés durant l'enfance à participer à la création d'un lieu de reconnaissance. Les personnes intéressées peuvent nous contacter via welcome@sos-villages-enfants.be.

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Il y a deux ans, nous avons publié une lettre ouverte en faveur de la création d'un lieu de reconnaissance pour les personnes ayant vécu des expériences traumatiques durant l'enfance. Nous avons cherché et trouvé un artiste pour dessiner le concept et avons mis en place une coopération avec la Ville de Bruxelles.

Aujourd'hui, nous lançons un appel aux personnes ayant vécu des traumatismes répétés durant l'enfance pour qu’elles participent à la création de ce lieu de reconnaissance.

« Je veux que d’autres personnes sachent qu’elles ne sont pas seules. La reconnaissance est un premier pas vers la guérison. »

Meredith, personne ayant vécu des traumatismes répétés durant l'enfance

Meredith est l’une des initiatrices du projet. « Je veux que d’autres personnes sachent qu’elles ne sont pas seules. La reconnaissance est un premier pas vers la guérison. Si nous partageons nos histoires et les rendons publiques, nous pourrons continuer d’alimenter le débat social », explique-t-elle.

Cette prise de conscience est nécessaire : « Lorsque j'ai parlé pour la première fois de ma situation familiale à l'école, à l'âge de 12 ans, je me suis faite rabrouer. "Ça ne peut pas être si grave que ça". Cela a fait énormément de dégâts. Après cela, les mécanismes de dissociation que j’avais déjà se sont renforcés. »

L'œuvre d'art vise à reconnaître les histoires des personnes qui vivent ou ont vécu des expériences traumatiques durant l'enfance, comme Meredith. Bon nombre d’entre elles en gardent des conséquences tout au long de leur vie. « L'impact des traumatismes répétés peut se faire sentir jusque dans la vie adulte, au niveau relationnel, au niveau professionnels, au niveau de la santé physique et mentale.... Le prix à payer est lourd. »

« Pour moi, la reconnaissance consiste principalement à ce que quelqu'un dise "ce que tu dis est vrai", "c'était grave", "ce n'est pas de ta faute" et "ce que tu vis maintenant est une trace de traumatisme. Tes réactions sont des réactions normales face à une situation anormale." »

« Nous appelons cette œuvre d'art le "Bijou de Ville". En collaboration avec des personnes ayant vécu des traumatismes, nous voulons transformer leurs expériences en perles, afin de créer un grand bijou de ville composé de centaines d'histoires individuelles. »

Laura Nsengiyumva, artiste

Avec l'artiste Laura Nsengiyumva, des experts en traumatisme et des personnes qui en ont vécu contribuent à construire le lieu de reconnaissance. Nous appelons cette œuvre d'art le « Bijou de Ville ». Dans les mois à venir, nous allons beaucoup les écouter. En collaboration avec des personnes ayant vécu des traumatismes, nous voulons transformer leurs expériences en perles, afin de créer un grand bijou de ville composé de centaines d'histoires individuelles », déclare Laura Nsengiumva.

Vivez-vous ou avez-vous vécu des expériences traumatiques durant l'enfance ? Souhaitez-vous participer à ce lieu de reconnaissance ? Contactez-nous par mail à welcome@sos-villages-enfants.be.


Lisez le témoignage complet de Meredith ici.

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