Parentalité positive
Pour les adultes, le jeu est une activité accessoire. Pour les enfants, c’est différent : ils doivent absolument jouer, car c’est l'un des principaux moteurs de leur développement.
Pas besoin de leur apprendre à jouer : chez les enfants, le jeu est spontané. Dès les premiers jours de son existence, le bébé joue avec ses petits doigts pour découvrir à quoi ils servent. « Pour les petits, tout est nouveau », explique Nicolina Jorissen, conseillère pédagogique chez SOS Villages d’Enfants. « C’est une façon de découvrir leur monde. »
Le jeu est même tellement important pour un enfant que le fait d’en être privé peut entrainer un sous-développement de certaines capacités, tant physiques que mentales. Nicolina : « C’est en jouant que les enfants apprennent ce qui relève de l’évidence pour nous, adultes : attraper une balle et la relancer, faire entrer un cube dans une boite… Chaque jeu est une leçon que les enfants enregistrent immédiatement. »
Nicolina : « Un enfant indique souvent très bien lui-même ce qu’il veut. Il joue jusqu’à ce qu’il en ait assez et passe alors à autre chose. Et quand il a suffisamment joué pour la journée, il s’arrête automatiquement et cherche un peu de repos. »
Mais les choses ne sont pas toujours évidentes. Le jeu d’un enfant peut parfois agacer un parent. Il fait tomber un objet de la table, gribouille là où il n’est pas autorisé à le faire ou dérange sa maman alors qu’elle a une tâche très importante à faire. Les parents peuvent alors réagir brusquement ou sèchement, surtout dans les familles qui rencontrent des difficultés, où l’ambiance est parfois très tendue.
« Dans la Maison Simba, qui accueille temporairement des enfants qui devraient retourner rapidement chez eux, nous travaillons en collaboration très étroite avec les parents. Nous voyons ensemble comment ils peuvent jouer au mieux avec leur enfant et l’accompagner dans sa découverte du monde. »
Apportez votre soutien et soutenez les enfants dans le besoin !