Kristien a longtemps voulu être appelée Stien

Pendant longtemps, Kristien ne voulait pas être appelée par son nom de baptême. Durant son adolescence, elle se présentait aux autres comme étant Stien. Les personnes qui ont appris à la connaître à cette époque continuent d’ailleurs de l’appeler ainsi. Sa partenaire utilise également parfois ce nom raccourci comme surnom. « Je n’aimais pas non plus mon nom de famille : Schoenmaeckers. Tellement long et tellement compliqué avec ce ″c″ supplémentaire. Mais, surtout, je ne voulais pas faire partie de ma famille », raconte Kristien.

À l’âge de onze ans, Kristien a été placée hors du foyer familial. « Cela n’allait pas bien à la maison depuis longtemps déjà. Il y avait souvent des disputes, durant lesquelles les mauvais traits de caractère étaient attribués à l'un ou à l'autre nom de famille. Je ne voulais rien avoir à faire avec cela. »

Aujourd’hui, Kristien accepte à nouveau son nom. Cela a beaucoup à voir avec une relation familiale aimante : celle avec sa femme, avec laquelle elle a donné la vie à trois enfants. L’aîné a été porté par sa partenaire. « À l'époque, on ne pouvait pas devenir automatiquement coparente dans le cadre d’un mariage lesbien. J'ai donc dû adopter notre enfant et c'est pour cette raison que je voulais vraiment transmettre mon propre nom de famille. Il ne lie pas notre enfant au reste du clan, mais à moi. »

Vous pouvez lire l’article complet dans De Standaard (en néerlandais) ici : Waar je naam liefdevol wordt uitgesproken, ben je thuis - De Standaard