À propos de SOS Villages d'Enfants
« Chaque enfant a le droit de grandir dans un foyer chaleureux », nous confie Filip Tanghe, que nous avons le grand plaisir d’accueillir en tant que nouveau président de SOS Villages d'Enfants Belgique. Filip est avocat, marié et père de quatre enfants. Il fait partie de l'assemblée générale et du conseil d'administration depuis de nombreuses années et reprend maintenant avec beaucoup d'enthousiasme le flambeau de Bruno Van Lierde.
Filip Tanghe, président de SOS Villages d'Enfants BelgiqueOffrir un environnement stable à mes propres enfants et pouvoir faire quelque chose pour la société, cela a toujours été le fil conducteur de ma vie », explique Filip. « C'est précisément pour cette raison que j'ai été enthousiaste dès le début à l'idée de m'engager dans l'histoire de SOS Villages d'Enfants.
Améliorer les soins aux enfants
Le nouveau président met l'accent sur l'effet de levier que l'organisation a sur les aspects pouvant améliorer les soins aux enfants. « Ce chemin tracé est l'empreinte de notre avenir. Le lien avec la politique est également important », estime Filip. « En tant que SOS Villages d'Enfants, nous pouvons influencer la politique. Forts de notre expertise, acquise dans des projets en Belgique et à l'étranger, nous innovons dans de nouvelles formes d'aide à la jeunesse. À partir de là, notre équipe de plaidoyer renforce la voix des enfants auprès des politiques. Ainsi, nous créons un soutien pour une politique de soins plus solide. Des projets comme les maisons familiales en Flandre, qui, espérons-le, trouveront également leur chemin en Wallonie, en sont un exemple fort. La fierté des réalisations de SOS Villages d'Enfants est de mise. »
Vers une société sensible aux traumatismes
Seul, on va vite, mais ensemble, on va plus loin, dit le président. La collaboration avec les partenaires est cruciale. « Nous pouvons accomplir beaucoup avec SOS Villages d'Enfants, mais nous ne pouvons pas le faire seuls. Je vois des connexions entre différents acteurs et il ne s'agit pas seulement de renforcer l'aide à la jeunesse, mais aussi de rendre notre société plus résiliente. » Le président fait référence à l'impact négatif que de multiples traumatismes dans l'enfance ont sur la société. « Chaque année, les conséquences des traumatismes répétés dans l'enfance coûtent environ 6,7 milliards à l'État belge. C'est exorbitant. Avec SOS Villages d'Enfants, nous mettons l'accent sur la reconnaissance des traumatismes dans l'enfance et travaillons - en accordant de l'attention aux traumatismes des enfants dans nos projets - à la prévention. Nous essayons ainsi de briser l'aspect intergénérationnel du traumatisme. »
Filip Tanghe, président de SOS Villages d'Enfants BelgiqueEntre-temps, le public a compris que nous prenons également soin d'un grand nombre d'enfants et de familles en situation précaire en Belgique.
Équilibre entre projets belges et étrangers
La perception de SOS Villages d'Enfants dans le passé semblait souvent axée sur le soutien aux enfants à l'étranger, dit le nouveau président. “Entre-temps, le public a compris que nous prenons également soin d'un grand nombre d'enfants et de familles en situation précaire en Belgique. Le besoin de soutien dans notre propre pays ne doit pas être sous-estimé, et il va de soi que nous en sommes conscients et que nous agissons. Nos projets dans la région de Marche-en-Famenne, où vivent des enfants et des jeunes, en sont un bel exemple. Mais aussi les projets dans la région de Louvain, qui offrent un foyer aux mineurs étrangers non accompagnés, et les maisons familiales relativement nouvelles, comptent. Ainsi, nous obtenons un récit équilibré, avec les magnifiques histoires de notre projet avec les enfants des rues au Sénégal et notre travail enraciné en RD Congo, au Burundi et au Togo.
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